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Imaginez un répertoire mondial du vivant, référençant chaque espèce de la planète grâce à des prélèvements d’ADN environnemental (ADNe), une technique novatrice qui révolutionne la manière dont peuvent être recensées ses populations animales et végétales. En quelques prélèvements d’eau ou de terre, il est désormais possible d’obtenir des résultats équivalents à plusieurs années de travail de recensement classique (vidéos, pièges photographiques, captures, comptages visuels…). Telle est l’exceptionnelle ambition de Vigilife, observatoire mondial du vivant.

Rivière - Créer un répertoire mondial du vivant - Programme France - Association Beauval Nature

Une initiative française menée en collaboration avec des instances du monde entier

Prélèvement de l'eau - Créer un répertoire mondial du vivant - Programme France - Association Beauval Nature

Beauval Nature est un des membres fondateurs de l’alliance Vigilife avec 5 autres partenaires : Spygen, CNR (Compagnie Nationale du Rhône), l’Université de Montpellier, Alkios.

Le but de Vigilife est de donner accès aux données récoltées de manière accessible et totalement gratuite pour les gestionnaires de l’environnement, les chercheurs, les scientifiques, les décideurs politiques… et même le grand public !

L’alliance Vigilife est née progressivement, au fur et à mesure de partenariats noués entre diverses institutions publiques, des acteurs de la recherche scientifique, des ONG… Aux prémices, le laboratoire Spygen, société française de biotechnologie créée en 2011, précurseur dans le développement de méthodes d’inventaires de la biodiversité basées sur le prélèvement et l’étude d’ADNe. Beauval Nature est l’un des membres fondateurs de l’alliance Vigilife.

Qu’est-ce que l’ADNe ?

Les espèces végétales ou animales laissent une trace ADN de leur présence dans l’environnement, cet ADN est appelé ADNe, « e » pour environnemental. Il est donc possible de retrouver dans l’eau, dans la terre, sur des végétaux… des traces d’ADNe de plusieurs espèces.

De quelle manière procède-t-on au prélèvement d’ADN environnemental ?

À partir de prélèvements de quelques grammes de terre ou de plusieurs litres d’eau, les scientifiques formés à la technique sont capables d’extraire des fragments d’ADN, de les amplifier et de les séquencer afin de les comparer à une base de données de référence et ainsi de déterminer les espèces qui ont laissé ces traces ADN.

Schéma du prélèvement d'ADN

Les premières technologies utilisées dans le cadre de l’alliance Vigilife

Méthodes d’analyses standardisées, création de laboratoires mobiles et développement d’une plateforme de cartographie sont les premières technologies utilisées dans le cadre de l’alliance Vigilife. Le projet consiste à standardiser ces technologies et les mettre à la disposition du plus grand nombre pour le suivi de la biodiversité aquatique et terrestre.

Quel est le but de l’alliance Vigilife ?

Le but de Vigilife est de donner accès aux données récoltées de manière accessible et totalement gratuite pour les gestionnaires de l’environnement, les chercheurs, les scientifiques, les décideurs politiques… et même le grand public !

Ainsi, tout le monde pourra suivre l’évolution de la répartition d’une espèce, son abondance ou non, les espèces invasives, observer l’évolution dans le temps, la biodiversité sur un site donné, etc.

Les expéditions scientifiques menées par Vigilife

Vigilife a pu tester et valider la méthode de prélèvement et de recueil de l’ADNe au sein du fleuve Le Rhône, en France. Devant le succès des résultats obtenus, Vigilife a pu déployer la méthode au travers de plusieurs expéditions scientifiques dans le monde. Des prélèvements ont ainsi pu être réalisés dans des zones difficiles d’accès, où le recensement classique des espèces arrivait à ses limites comme dans les Annamites, ces montagnes recouvertes de jungle entre le Viêtnam et le Laos, en Antarctique ou encore dans les fleuves et forêts de Colombie.

Les Fleuves Sentinelles et les Aires Marines Protégées Sentinelles dans le monde grâce à l’ADNe

30 fleuves dits « sentinelles » vont faire l’objet d’un suivi par le biais de l’ADNe. Répartis sur tous les continents, ils sont reconnus pour leur importance dans les pays où ils s’écoulent. Le suivi de ces fleuves permet d’avoir un aperçu de l’état de santé des cours d’eau, de leur faune et de leur flore et plus globalement des écosystèmes de tout un pays.

Des études sont également menées dans des aires marines protégées afin de vérifier les effets de la protection sur les espèces qui peuplent ces habitats.

De nombreuses expéditions scientifiques menées en 2022

Les partenaires réunis sous la bannière de Vigilife ont mené tout au long de 2022 plusieurs expéditions scientifiques en particulier sur des fleuves en Amérique du Sud et en Afrique : le Maroni, le Magdalena, le Corubal, le complexe Counéné/Zambèze en particulier. Des linéaires de plusieurs centaines de kilomètres ont été échantillonnés selon les standards ADNe prônés par Vigilife permettant une analyse fine de la biodiversité de ces écosystèmes. Ces expéditions s’inscrivent dans le cadre du programme « Fleuves et rivières sentinelles 2030 » de Vigilife.

De nouveaux articles scientifiques ont été publiés en 2022 par les membres et partenaires de l’alliance aussi bien sur les résultats d’analyse ADNe sur certains fleuves que pour le milieu marin, en particulier en Méditerranée. Un séminaire scientifique de restitution sur l’utilisation de l’ADNe pour l’inventaire des communautés de poissons côtiers marins de Méditerranée co-organisé le 1er juin 2022 par l’équipe de recherche MARBEC de l’Université de Montpellier et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse a permis de rassembler près d’une centaine d’utilisateurs de la technologie, acteurs académiques et porteurs d’enjeux.

Initiative française, l’Alliance Vigilife intervient partout dans le monde grâce à des partenariats internationaux.

Vers une plateforme collaborative et de services

Le 5e séminaire des membres Fondateurs de Vigilife réunis au Bourget-du-Lac en novembre 2022 s’est conclu par l’objectif de mettre en place dès 2023 une plateforme IT collaborative et de services visant à rassembler les utilisateurs et experts de l’ADNe à travers le monde. Cet outil central animera la communauté des membres de Vigilife qui prendra un véritable essor.

Détecter la présence d’espèces à partir de l’ADN environnemental

5 infos clés sur l’alliance Vigilife

Laboratoire - Créer un répertoire mondial du vivant - Programme France - Association Beauval Nature

5 infos clés sur l’alliance Vigilife

Le lancement officiel de l’Observatoire mondial du vivant a été réalisé lors du sommet mondial de l’UICN à marseille en septembre 2021.

L’entreprise française Spygen est le 1er laboratoire d’analyses au monde à avoir proposé des expertises basées sur l’ADNe.

Du 8 au 30 novembre 2021, une équipe internationale de biologistes a prospecté l’ensemble du fleuve Maroni sur 600 km de linéaire en forêt tropicale.

Répartis sur tous les continents, 30 fleuves sentinelles font l’objet d’un suivi par le biais de l’ADNe.

La mission BioDivMed 2023 va permettre une cartographie inédite de la biodiversité méditerranéenne avec 700 échantillons d’ADNe sur 2 000 kilomètres.

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Un programme de recherche géré par l’alliance Vigilife et soutenu par l’association Beauval Nature.

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